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TRANSFORMATION ALIMENTAIRE. Explorer les combinaisons de saveurs, de textures et de couleurs, voilà le quotidien de Chocolat Lamontagne. Ces dernières années, l’entreprise sherbrookoise fondée en 1978 s’est effectivement concentrée sur des créations innovantes. Résultat:elle a lancé, en septembre, les premières bouchées de chocolat à trois couches fabriquées au Canada. L’entreprise familiale, qui compte aujourd’hui 175 employés, a pris un virage décisif en 2018.
«Nous étions très connus dans notre créneau, les campagnes de financement dans les écoles, mais ce secteur n’évoluait pas assez», explique le directeur général, Danny Lamontagne, qui codirige la PME avec son père, Richard Lamontagne — qui l’a fondé — et sa soeur, Tina Lamontagne, vice-présidente au développement des affaires. «Nous avons donc décidé de vendre cette division à l’un de nos compétiteurs pour consacrer notre énergie à notre marque de chocolat, à la vente en vrac et à l’innovation.»
Une décision qui s’est révélée encore plus judicieuse à l’arrivée de la pandémie.
Des investissements fructueux
Trois ans plus tôt, l’entreprise avait investi plus de 2,5 millions de dollars (M $) dans une nouvelle section d’enrobage de produits à la fine pointe de la technologie. «En ajoutant des couches et des saveurs, nous avons trouvé une niche en sortant des produits un peu plus innovants qu’une simple amande enrobée de chocolat au lait», détaille Danny Lamontagne.
La plus récente innovation de Chocolat Lamontagne, les bouchées Tuxedo, a été lancée en septembre dernier. Ce sont les premières bouchées de gâteau canadiennes à trois couches de chocolat. «Elles apportent une expérience unique à la fois sur le plan gustatif et visuel», se réjouit le directeur général.
Si les produits du chocolatier se vendent bien — chez Costco et Metro, notamment —, son chiffre d’affaires n’augmente pas pour autant de manière exponentielle, étant passé de 30 M $avant la pandémie à 42 M$ aujourd’hui. «Nous avons laissé tomber certaines divisions et nous cherchons la rentabilité plus que la hausse des ventes à tout prix», précise Danny Lamontagne, qui tient également à préserver la vision et les valeurs de son entreprise, dont la proximité avec les employés.
S’améliorer en affrotant des défis
Chocolat Lamontagne continue à investir dans l’innovation. Après avoir agrandi ses installations de 20 000 pieds carrés supplémentaires en 2019, l’entreprise vient d’acquérir, pour près de 4,5 M $, une nouvelle machine d’origine française, qui sera opérationnelle en 2022. «Elle va beaucoup augmenter nos capacités d’enrobage et nous permettre de continuer à innover. Nous allons pouvoir nous amuser !»se réjouit le directeur général.
Selon lui, les investissements permettent à la PME de faire face à la pénurie de personnel que vit le secteur manufacturier. «Nous tentons de sécuriser les emplois existants et de créer plus de postes à valeur ajoutée en investissant dans l’équipement pour certaines tâches, comme le nettoyage et le séchage des moules», explique celui qui juge cet investissement «positif»pour l’entreprise comme pour ses employés.
Depuis le début de la pandémie, le chocolatier doit également gérer une chaîne d’approvisionnement plus longue. «Le transport maritime outre-mer rencontre des situations de blocage, ce qui nous ralentit, constate Danny Lamontagne. Nous essayons de nous tourner vers le local, mais cela pose des défis en matière de prix.»Il demeure cependant optimiste:«Chaque fois que nous rencontrons un défi, c’est une occasion de nous améliorer.»