Vous pouvez lire cet article ICI sur la Tribune....et ici sur notre site Écoles Entreprises au Travail afin de pouvoir conserver l’article et inviter des gens à se prévaloir de cette formation- Encore une fois, le Centre de Formation professionnelle 24 juin est à l’écoute des ENTREPRISES afin de mettre en place rapidement des programmes adaptés aux besoins du marché. Bravo
Aux grands maux, les grands remèdes. Confrontés à une pénurie de bouchers, certains supermarchés ont décidé de prendre les grands moyens en offrant une formation complète et rémunérée à quiconque démontre de l’intérêt pour ce métier.
À l’instar d’autres bannières de la Mauricie et du Centre-du-Québec, le supermarché IGA Extra Fleurimont a décidé d’emboîter le pas et d’offrir cette formation de 900 heures menant automatiquement à un emploi à temps plein. L’offre d’emploi est d’ailleurs affichée à l’entrée du supermarché de la rue King Est.
La formation se décline en deux volets. Un premier volet théorique de 540 heures et un second pratique de 360 heures en magasin avec supervision.
« On ne se le cachera pas, le métier de boucher est en voie d’extinction, avoue Marc Raymond, directeur du supermarché IGA Extra Fleurimont. On pense qu’en offrant cette formation, avec l’Association des détaillants en alimentation du Québec, on peut attirer des gens qui sont intéressés par ce métier ou qui cherchent à changer de métier. »
Raymond indique que la formation théorique sera dispensée par le Centre de formation professionnelle 24 — Juin, alors que la formation pratique s’effectuera directement en magasin. « On profitera aussi du volet supervision pour former des superviseurs de stagiaires directement dans le supermarché. ». L’ADAQ espère ainsi former une nouvelle cohorte de bouchers.
Elle permettra à plusieurs marchands d’embaucher davantage de main-d’œuvre pour répondre à leurs besoins dans ce domaine.
Outre le fait de pouvoir pourvoir un poste de boucher, la formation permettra au IGA Extra Fleurimont de combler d’autres besoins de main-d’œuvre, indique M. Raymond. « Dans tous les supermarchés, y compris le nôtre, il y a plusieurs postes variables. Les gens peuvent faire autant de la boucherie que d’aider dans d’autres départements. Mais il reste que le métier de boucher est très en demande présentement. »
Quant aux conditions de travail offertes pour ce métier, elles sont généralement à la hausse, compte tenu de la pénurie observée dans plusieurs régions du Québec.
« Si on parle du salaire, ça peut varier, indique M. Raymond. Cela dépend de l’expérience et des besoins des chaînes alimentaires. Mais généralement, on peut parler de 15 à 20 $ de l’heure, selon le travail à effectuer. »